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Les Envahis, 23 : L’aura de Finn

Début juillet, les résultats des examens tombèrent. Sans surprise, Chloe s’en sortait remarquablement bien. Dean et Jade eurent des notes correctes, ce qui les soulagea. John passait de justesse, comme souvent, et se contenta de cela. Les notes d’Andrew et de Rose ne comptaient pas encore pour les gros examens qui les attendaient puisqu’ils n’étaient qu’en première année, mais les résultats de leurs entraînements étaient encourageants. Chloe proposa au groupe de venir chez elle pour fêter l’arrivée de l’été, et seule Rose refusa puisqu’elle et sa famille partaient en vacances très loin, chez un oncle. Apparemment, elle devait y rester presque un mois, ce qui tombait à pic pour le reste du groupe : Finnley devait venir mi-juillet, et ils auraient dû exclure l’adolescente pour parler seuls avec lui, ce qu’ils n’auraient pas aimé avoir à faire.

Dean s’était mis à lire les chapitres de Jade sur son blog, et il trouvait qu’elle écrivait remarquablement bien. En lisant les commentaires de ses lecteurs, il s’aperçut que deux ou trois personnes l’accusaient de plagier… le dessinateur Peter Denver. Le détail amusa Dean. Il lui laissa quelques commentaires encourageants avec un pseudo qu’elle reconnaîtrait puis se déconnecta. Il était attendu chez Chloe.


Les cinq amis se retrouvèrent sans encombre. Ils avaient une heure ou deux devant eux avant que les Jordan ne rentrent, et ils en profitèrent pour faire un appel vidéo avec Peter. C’était étrange de revoir sa tête après tout ce temps. Cela serra un peu le cœur de son ex-petite amie, mais elle était soulagée de voir qu’il allait bien et qu’il avait le sourire. Il leur conseilla encore une fois de se méfier de ce que pouvait avoir Finnley et de rester bien prudents. Puis il raccrocha, tandis que Chloe se demandait si elle n’avait pas fait une erreur en acceptant que son ami vienne. Mais il était trop tard pour y penser.

La veille de l’arrivée de Finnley au village, c’était l’anniversaire d’Andrew. La bande d’amis se rendit en bus à Newdale, la grande ville la plus proche, pour y passer la journée. Fast-food, cinéma… Cela leur fit un bien fou de s’éloigner, même pour une seule journée, de l’aura pesante des villages du Havre Perdu pour se retrouver dans un endroit animé, plein de vie.

Jade profita de ce moment pour leur faire une demande :

« Au fait, ma sœur va déménager. Comme elle a fini sa troisième année de lycée, elle part dans une autre ville pour faire une prépa. Et mes parents vont aller là-bas avec elle le temps de l’aider à emménager, choisir des meubles, les monter… Bref, ils vont être absents quelques jours. Du coup, j’ai la maison pour moi. Ce serait bien que vous veniez un peu… »

Ses amis se doutèrent que ce n’était pas seulement un prétexte pour organiser des soirées, mais que Jade redoutait surtout de se retrouver seule avec l’esprit vengeur. Ils acceptèrent évidemment de lui tenir compagnie. De plus, c’était parfait pour héberger Finnley dans un premier temps.

Et le soir même, les cinq inséparables se réunirent chez elle avec une bonne quantité de pizzas et de chips. Ils s’endormirent de manière anarchique sur divers matelas dans le séjour, quelques heures plus tard.


Le lendemain, ils se réveillèrent un peu avant dix heures pour aller chercher Finn à la gare. Son train devait arriver à dix heures trente, ils ne devaient donc pas traîner s’ils voulaient y être à l’heure.

Ils se retrouvèrent comme prévu à l’attendre sur le quai, une vingtaine de minutes plus tard. Chloe finit par l’apercevoir descendant du train, seul. Elle le reconnut immédiatement car il avait déjà posté quelques photos en ligne. Malgré tout, il avait bien changé depuis l’époque de ces clichés : le garçon qui s’avançait vers elle avait le visage émacié, les traits tirés… Elle tenta de masquer son trouble alors qu’elle le saluait en l’étreignant.

Rapidement, elle le prit par le bras pour le présenter à ses amis :

« Finn, voilà Jade, Andrew, Dean et John ! »

Finnley les salua timidement puis resta indécis, sa grosse valise à la main.

« Tu peux dormir chez moi le temps que mes parents reviennent, proposa Jade. Ensuite, je sais pas…

– Il viendra chez moi, la rassura John.

– Merci, c’est parfait. »

Il n’avait qu’une valise et un sac et refusa l’aide que l’on lui proposa pour les porter. Ils attendirent une petite navette qui se rendait à Eganlake pour se rapprocher de la maison des Wingstone. Heureusement pour eux, les bus circulaient plus régulièrement dans le coin durant l’été. Assis les uns à côté des autres, les cinq amis posèrent des questions banales à Finn : s’il avait fait bon voyage, s’il n’avait pas eu de mal à trouver sa correspondance… Le jeune homme répondait patiemment à tout, en omettant sciemment de leur raconter qu’il avait passé une énième nuit blanche à cause de son entité la veille, et qu’il avait tellement dormi dans le train qu’il avait eu peur de rater l’arrêt.


Lorsqu’ils franchirent la porte d’entrée de la maison de Jade, le nouvel arrivant laissa échapper un rire en voyant les matelas étalés dans le séjour. Il déposa son sac au milieu, à côté de sa valise.

« Je vais dormir là ?

– Non, non, t’es pas obligé, bredouilla Jade, confuse. On peut t’installer dans une chambre si tu préfères, tu seras tranquille.

– Crois-moi, la dernière chose dont j’ai envie, c’est d’être seul, affirma-t-il. Je vais rester avec vous. Par contre, je pourrais avoir un verre d’eau ou autre chose, s’il te plaît ? J’ai rien bu depuis mon départ. »

Jade s’affaire à préparer des boissons pendant que ses amis faisaient de la place en poussant les matelas. Une fois leurs lits de fortunes dégagés sur les côtés, et les fenêtres et rideaux ouverts, le salon des Wingstone parut beaucoup plus grand et accueillant. Tout le monde prit place dans des fauteuils et Jade leur ramena du thé glacé et des limonades.

Alors que tout le monde buvait, un silence s’installa. Finnley restait gêné, sans savoir quoi dire. Les cinq amis se contentèrent de lui poser quelques questions pour apprendre à le connaître, à propos de ses études, de sa ville… Tout juste majeur, il était le plus âgé du groupe. Mais il aurait très bien pu avoir dix, vingt ans de plus, ce qui les réunissait ce jour-là leur aurait fait complètement oublier leur différence d’âge. Tout comme ils l’oubliaient lorsqu’ils discutaient avec madame Craig.

Puis les différents membres de la bande lui résumèrent un à un leurs histoires pour le mettre en confiance. Il savait déjà beaucoup de choses par Chloe, mais il les écouta avec attention. Puis lorsque vint son tour, il se sentit bloqué. Comment raconter les événements ? Par où commencer ? Chloe l’encouragea d’un sourire. Il lui avait déjà tout révélé à elle, il était capable de le faire une seconde fois.

Une heure et demie plus tard, Jade et Dean étaient en train de préparer à manger pour tout le monde en discutant avec animation dans la cuisine. John passait en revue les détails de son don avec Finnley, qui semblait captivé.

« Une aura autour des gens ? C’est génial ! Ça veut dire que… t’en vois une autour de moi ? J’ai une aura, c’est ça ? Ça veut dire que tu me crois ? »

Le nouvel arrivant avait l’air très enthousiaste à cette idée. John lui répondit sur un ton un peu nerveux :

« Euh oui oui, c’est ça! Enfin, évidemment qu’on te croyait! Qui ferait six heures de route pour nous mentir comme ça ? C’est juste que l’aura… l’aura ça confirme, quoi. »

Finnley semblait rassuré. Puis alors qu’il s’absentait pour se rendre aux toilettes, Andrew regarda John d’un drôle d’air.

« John, t’as l’air mal à l’aise… Tu lui as menti ou quoi ? Il a une aura comme la nôtre ou pas ? »

John sembla s’assurer que leur invité ne pouvait plus les entendre avant de lui répondre :

« Andrew, il… Oui, il me met mal à l’aise. Il en a une mais c’est bizarre, elle a rien à voir avec les vôtres. Elle est comme plus… estompée, cassante, mais très solide et ancrée à la fois. Il a l’air tellement diminué, on dirait que ça le bouffe vraiment… Je pense que le meilleur mot pour décrire ça c’est… toxique. Il va falloir rester sur nos gardes. »

Alors que l’atmosphère était détendue une minute plus tôt, les paroles de John jetèrent un froid. Personne ne lui répondit. Chloe songea en son for intérieur que Peter avait sûrement raison. Peut-être avait-elle fait une erreur.

Rien d’étrange ne se produisit cette nuit, lorsque les six Envahis s’endormirent dans le salon de Jade. Le lendemain, ils décidèrent de faire visiter le coin à Finnley, qui sembla enthousiaste à cette idée.

« Je vivais dans une petite ville avant de m’installer à Hawsville, raconta-t-il. J’étais pas très loin de la plage et à vingt minutes en voiture, il y avait une forêt magnifique. Des fois, ça me manque, même si j’aime beaucoup vivre en ville. »


Ils passèrent donc la journée à traîner, de la forêt derrière Woodglades jusqu’à la plage de Wideshore, sur laquelle les touristes étaient revenus. Cette expédition fit même découvrir à Dean des lieux qu’il ne connaissait pas encore. Ils mangèrent tous les six dans une petite crêperie touristique près de la mer et rassasiés, ils retournèrent sur la plage pour une promenade digestive.

Un moment, ils escaladèrent des rochers plantés dans le sable et se retrouvèrent sur une plate-forme en hauteur. L’érosion avait creusé la roche au fil du temps, et une large mare s’étendait devant eux. La mer ne devait atteindre cet endroit qu’en cas de très hauts coefficients de marées.

« On pourrait se retrouver ici au lieu de la grange ou du no man’s land si c’était pas si loin, murmura Chloe, déçue.

– Et s’il ne faisait pas extrêmement froid les trois-quarts de l’année, protesta Dean.

– Les trois-quarts ? T’es gentil ! le taquina Jade. En attendant, on n’a qu’à en faire notre oasis. »

Le nom leur plut à l’unanimité. Ils s’installèrent sur les rochers chauffés par le soleil, bien décidés à rester là des heures. Avec tout de même une bonne ration de crème solaire pour Jade, qui avait une peau très sensible. Ils parlèrent de choses et d’autres tandis que John et Dean tentaient de dessiner le paysage silencieusement.

« Mes parents me tueraient s’ils savaient que j’avais escaladé ça, commenta Chloe en se penchant dans le vide.

– Les miens me diraient de retourner bosser, ajouta Andrew. »

Tous les deux se mirent à rire et durent expliquer la situation du jeune homme à Finn, qui ne savait pas s’il devait en rire avec eux.

Après avoir pris le goûter et être restés quelques heures de plus sur les rochers, les six adolescents rentrèrent tous ensemble chez les Wingstone, à pied. C’était la dernière nuit qu’ils pouvaient y passer tous ensemble : la famille de Jade avait prévu de rentrer dès le lendemain. De toute façon, les parents d’Andrew et de Chloe auraient difficilement accepté qu’ils passent une nuit de plus loin de chez eux. Ceux de Dean et l’oncle de John étaient bien plus laxistes sur ce point.

La nuit se déroula une fois de plus sans encombre. Dean s’en doutait : les entités préféraient les visiter lorsqu’ils étaient seuls, dans les moments où ils étaient les plus vulnérables. Surtout la nuit, lorsqu’il était difficile de distinguer un simple reflet ou une ombre de quelque chose d’inhabituel. Lorsque leur cerveau avait le plus tendance à leur jouer des tours.

Il songeait à cela alors que ses amis avaient sombré dans le sommeil mais qu’il restait là, les bras croisés derrière la tête, incapable de dormir. Il avait légèrement relevé son oreiller et fixait le ciel depuis son lit, par la fenêtre. Tout était silencieux.

« Ça va bientôt faire un an que j’ai emménagé ici, se dit-il.»

Et un an, il en avait découvert, des choses… Il s’était fait plus d’amis ici en quelques mois qu’en quinze ans dans son ancienne ville, et il avait définitivement accepté l’existence de l’entité qui le suivait. Il avait cessé de l’ignorer et de la reléguer au rang d’hallucination. Mais il sentait qu’elle prenait plus de place qu’avant, et cela le travaillait. Elle avait évolué, comme John l’avait dit… Elle ne se contentait plus de passer brièvement dans son champ de vision. Elle se transformait. Mais dans quel but? Et jusqu’où irait-elle?

Il se redressa sur son matelas, pensif. Malgré tout, il ne s’en tirait pas trop mal, comparé à d’autres. Assis, les bras sur les genoux, il regarda ses amis un à un.

Chloe, à la santé mentale fragile. Son entité était une espèce de répulsif qui l’avait longtemps isolée. Dean se demanda comment il aurait réagi si une telle chose s’était accrochée à lui. L’idée d’un ami imaginaire qui pouvait apparaître n’importe où et n’importe quand le faisait frissonner d’horreur.

Puis il tourna la tête vers Andrew. Il était bien plus atteint que lui, et ce depuis longtemps. Dean repensa aux paroles de Peter à son sujet. Il a l’air tellement éteint... Il ne savait pas quoi faire pour lui. Il ne l’avait pas connu avant, du temps où selon John, il était bien plus vif et enthousiaste qu’aujourd’hui. Cela faisait beaucoup de peine à Dean qui lui aussi, lui souhaitait de s’établir dans une ville où l’entité ne pourrait pas la suivre. Si elle ne le suivait pas…

Il se mit à observer Jade. Elle aussi était bien trop atteinte. Déjà sous l’empire de l’alcool et littéralement terrorisée lorsqu’elle était seule, le paranormal avait changé sa vie, peut-être à jamais. Apparemment, l’écriture l’aidait à tenir le coup, tout comme Andrew avec sa passion pour le travail du bois. Dean espérait que cela suffise le temps qu’elle trouve une solution, qu’elle puisse partir du village elle aussi. C’était un peu triste, dans le fond. Devoir partir pour avoir la paix, alors que le Havre Perdu était un si bel endroit…

« Ouais, je m’en tire vraiment pas trop mal.»

Puis il y avait John à côté, qui dormait paisiblement. Celui qui avait permis à tout le monde de se rencontrer.

« On a besoin d’un entremetteur, alors qu’on vit dans un village complètement paumé avec seulement trente autres personnes de notre âge, ironisa Dean pour lui-même.»

John avait l’air heureux avec son don, ça ne semblait pas le gêner plus que ça. Il s’était habitué à voir des choses hors du commun, il cohabitait tranquillement avec le monde du paranormal. Dean se souvint de ce que le neveu du fermier lui avait dit, une fois:

« Pour moi, il n’y a pas de paranormal. Il y a du normal, selon l’expérience de chacun. Ça ne veut pas forcément dire qu’on est fous ou qu’on ment, ça veut juste dire qu’on voit pas les mêmes choses que les autres. »

Il appréciait sa façon de voir les choses. John avait cette faculté à prendre du recul et à toujours garder son sang-froid, et Dean l’admirait beaucoup pour cela. Et puis, sans lui, il serait encore là, à subir les métamorphoses de son ombre sans aucune réponse à ses questions…

Il détourna le regard en repensant à la dernière imitation de l’entité, et ses bras se couvrirent de chair de poule. Décidément, il avait encore du mal à s’en remettre.

Un gémissement le tira de ses pensées. C’était Finnley, qui semblait en plein cauchemar. Il commençait à bouger et à murmurer des choses incohérentes, grimaçant. Ayant pitié de lui, Dean se traîna jusque son matelas et le secoua pour le réveiller.

« Eh, Finn, murmura-t-il. C’est moi, c’est Dean.»

Le garçon se réveilla en ouvrant grand les yeux, l’air terrifié. Il regarda Dean un instant, hagard, puis se mit à divaguer d’une voix presque inaudible :

« Elle me suit, partout… »

Dean vit dans ses yeux à quel point il avait peur, et commença à sentir une boule se former dans son ventre. Il tenta de l’apaiser:

« C’est bon, t’es en sécurité ici. »

Finnley sembla enfin se rendre compte de la présence de Dean. Il s’ébroua et soupira:

« Merci de m’avoir réveillé… »

Finnley se redressa sur son matelas à son tour, en bâillant longuement.

« Et maintenant, lui…, pensa Dean. »

Il ne savait pas quoi penser du cas du citadin. Que pouvait-il bien avoir? Ce qu’il décrivait ne ressemblait à rien de ce que John connaissait. Et John en connaissait un rayon… Le groupe lui avait promis de passer une partie de la journée à faire des recherches le lendemain. Puis, ils devaient l’emmener prendre un thé chez madame Craig. La vieille dame saurait sûrement à quoi il avait affaire, non? Mais Dean n’était pas rassuré. Et si elle ne savait pas? Puis, même si elle savait… qu’est-ce qu’ils pourraient bien faire pour lui ? Il semblait tellement diminué…

Des fois, les entités des villes se servent des gens qu’elles hantent comme sources d’énergie. Elles les affaiblissent, et ça les rend plus fortes.

Tout prenait un sens…

« T’as rêvé de… ton entité ? chuchota Dean.

– Oui, soupira-t-il à voix basse lui aussi. Comme souvent. Même quand j’arrive enfin à dormir, elle me fout pas la paix. C’est invivable…

– J’imagine… »

Dean s’assit le plus silencieusement possible sur le matelas du nouvel arrivant, les yeux baissés. Il ne savait absolument pas quoi dire pour le rassurer. Heureusement, Finnley se remit à parler avant lui :

« Et toi, tu le vis comment? Ton shadow people. Jade et Andrew, ça se voit qu’ils sont au bout du rouleau… Mais toi ? Tu tiens le coup ?

– Disons que je m’inquiète un peu. Il apparaît pas mal, et même si j’essaie de pas trop y prêter attention, quand il se métamorphose, je… je m’en souviens à chaque fois. C’est marquant. Et effrayant. »

Il se tut en se remémorant encore une fois le visage de John tordu par la souffrance, et ce sentiment d’impuissance terrible qui l’avait envahi en le regardant. Il n’avait pas envie de parler de ça. D’ailleurs, il n’en avait parlé à personne. Finnley soupira et répondit d’un ton compatissant:

« Je comprends… Est-ce que t’as déjà essayé… de lui faire face?

– Comment ça ?

– De lui parler, de lui dire de s’en aller, tout ça. Pour moi ça n’a pas marché, mais peut-être que tu pourrais faire quelque chose dans le genre.

– Je sais pas… J’avoue que la plupart du temps, j’essaie juste de l’ignorer. J’y réfléchirai… Merci.

– De rien. Ce serait une bonne chose que… certains d’entre nous puissent s’en tirer.»

Dean regagna son matelas sans un bruit, pensif. Et une dizaine de minutes plus tard, il s’était rendormi.

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